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Les travaux sur Le Donjon

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Les travaux sur La tour de la Glaciere

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Pour mémoire le château d'Hérisson a été démantelé sur ordre de Mazarin avant la fronde.

Ensuite les marchands de pierre en ont pris possession pour vendre ses parements pour la construction des maisons.

Le principal fait marquant suivant est l’effondrement du «  Grand Donjon  » en 1899.

A la suite de tout cela le château fut complètement abandonné au point de devenir une vaste friche avec les conséquences que l’on peut imaginer.

  

  

Historique des travaux effectués pour son sauvetage :

  

1966 Les détériorations constatées au château depuis plusieurs années par les membres des A.V.H (association des Amis du Vieil Hérisson), incitent ces derniers à proposer au Touring Club de France, propriétaire de ce monument de mettre en oeuvre un certain nombre de mesures de sauvetage avec l’aide de bénévoles et si possible de chantiers de jeunes.

 

1966 - 1968 Suite aux décisions prises précédemment, l’association du Club du Vieux Manoir met en place un chantier de jeunes pour déblayer, nettoyer et si possible renforcer certaines parties du château afin de faciliter l’accès au tourisme et limiter certaines détériorations qui seraient irréversibles.

Pendant plus de 3 années ces travaux sont exécutés par ce club qui essaye en même temps de préciser les plans de cette forteresse.

 

1966 - 1969 Ce sont près de 1000 jeunes qui sont venus.

Pour des raisons diverses la DRAC décide en 1969 de suspendre cette autorisation. Le C.V.M. laisse donc un chantier inachevé avec des tas de déblais qu’il faudra évacuer plus tard.

 

1969 - 1970 Les déblais et les amoncellements subsistant seront évacués par des unités de l’armée qui firent un travail de nettoyage très efficace, allant jusqu’à l’arrachage du lierre sur certaines tours du château particulièrement envahies.

 

1986 Sur proposition des associations s’intéressant au patrimoine de la commune : A.V.H. et ALLEN, le Ministère de la Culture décide enfin de classer le château fort d'Hérisson     «  Monument historique  » au moment ou le Touring Club de France, en état de liquidation s’apprête à le vendre avec le reste de son patrimoine.

 

1987 Sur proposition de certains conseillers municipaux et après de vives discutons le conseil municipal se porte acquéreur du château en faisant valoir son droit de préemption.

Certaines personnes intéressées font des offres d’acquisition sur l’ensemble de ce monument. La commune devient propriétaire des parties hautes et basses ainsi que de la petite maison de gardien (ancienne chapelle) située à la limite de la basse cour.

 

1993 Les deux associations concernées par le sauvetage du patrimoine décident de reprendre contact avec la DRAC et principalement son conservateur (président-directeur du Club du Vieux Manoir qui dirigea les fouilles et les travaux pendant près de 5 années).

Monsieur Lallement se révèle très intéressé par le sauvetage de cette imposante forteresse.

ALLEN propose un projet de réhabilitation qui devrait permettre à terme, après sans doute plusieurs années de travaux, de lancer un projet d'animation et d'exposition dans la partie du petit donjon qui est la moins détériorée.

La DRAC intéressée par ce projet décide d'inscrire le sauvetage de ce monument aux programmes des prochaines années, si la municipalité donne son accord et veut bien participer au financement des travaux.

  

1994 Réunion à la mairie avec la DRAC et l'architecte des monuments historiques pour définir le programme général et demander à l'architecte de proposer un PAT (plan architectural technique). Ce projet de l'ordre de 100 000 Francs, devrait fixer les différentes tranches de restauration, leur montant approximatif et le détail des travaux à effectuer, avec l'ordre d’urgence.

 

1995   Pour financer ces différents travaux que la commune peut difficilement conduire seule, en tant que maître d’ouvrage, en particulier pour supporter la charge de la TVA et des avances de fonds indispensable au paiement des travaux avant réception des subventions qui interviennent seulement plusieurs mois après vérification des factures, il paraît nécessaire de créer un « Fonds de concours ». Celui-ci recueillerait au fur et à mesure des besoins les sommes nécessaires au paiement des relevés des travaux.

Sous l’égide de la DRAC qui a accepté d’assurer la maitrise d’ouvrage il est prévu d’alimenter ce fonds sur les bases suivantes :

Etat (DRAC) 50%

Conseil départemental 25%

Région (après accord) 15%

Commune 10% (part que la municipalité s’engage à financer normalement avec son budget)

Présentation du PAT par monsieur Voichet architecte de Monuments historiques, prévoyant plusieurs tranches de travaux pour un total de première estimation de plus de 7 000 000 Francs pour 3 à 4 tranches.

Accord pour une première tranche concernant le « Petit Donjon » et le « Grand Donjon » pour un montant estimatif de 2 300 000 francs.

1996   Début des travaux de la première tranche, grâce à la mise en place du « Fonds de concours » sous la direction de la DRAC qui accepte la fonction de maître d’ouvrage.

Mise en place d’échafaudage tout autour du monument et à l’intérieur pour faciliter les travaux, mais également pour permettre au maître d’oeuvre et au conducteur d’opération d’examiner et vérifier les parties hautes qui n’avaient pu être auscultées du sol et établir des estimatifs plus complets et ainsi proches de la réalité.

Positionnement dans la haute-cour d’une grue permettant d’atteindre le haut du donjon, soit plus de 40 mètres de haut, grâce à un campo-grue qui permet de passer au-dessus des murailles nord de la forteresse les différents éléments de la grue pour la monter sur l’emplacement des logis.

Coût mensuel de ce dispositif (grue et échafaudage) 25 000 Francs.

La société Jacquet est chargée des travaux de cette tranche qui commence par renforcer les éléments suivants du grand donjon :

  •   remplacement de la partie « voute en surplomb » à l’aide de tirants implantés dans des conduits forés dans l’épaisseur de la voute et ancrés sur une masse de béton logée au sommet du donjon pour servir de contre-poids.

  •   consolidation du sommet avec couverture de la partie restante avec des tuiles « canal » et renforcement des murs (changement de certaines pierres, scellement et jointoiement à la chaux des parements en pierre).

  • consolidation du petit donjon, des murs extérieurs (pierres, ainsi que de la couverture de ce bâtiment), en vu d’utiliser cet édifice pour l’animation prévue au sein de ce château.

  •   consolidation enfin de la tourelle d’escalier, murs extérieurs et intérieurs par le rétablissement de l’escalier de 104 marches, qui renforce et sécurise non seulement cette tour, mais l’ensemble des petit et grand donjons en réalisant un solide entretoisement entre ces deux tours qui avaient tendance à se désolidariser l’une de l’autre.

 

1997  On constate que par suite d’imprévus (en particulier de plus de blocs de pierre que prévu) et du coût des locations grue - échafaudage, les possibilités mise en place dans le Fond de concours vont être atteintes et qu’il faut trouver, soit des économies, soit des compléments de financement.

Un accord trouvé sur quelques économies permet de poursuivre les travaux jusqu’en juillet, mais le 19 août il est convenu d’abandonner le programme prévu et de laisser certaines parties inachevées, en particulier sur les parois de la tour de l’escalier et certains orifices qui seront simplement entretoisés en attendant leur reconstruction.

Le montant définitif de cette tranche s’élève à 3 500 000 Francs, une augmentation de plus de 1 200 000 Francs par rapport aux estimations initiales de 1994.

1998  Devant le non achèvement en particulier de certains travaux de sécurisation, le sous Préfet et la commune décident, pour permettre la visite du site, d’exécuter certains travaux sur les accès et les abords des tours fragilisées afin de limiter les risques d’accidents (chutes de pierres, basculement de deux blocs de pierre suspendus au dessus de l’entrée de l’assommoir, etc…).

Cette tranche de sécurisation se monte à 190 000 Francs que la commune supporte à hauteur de 25%.

 

1999  Visite du nouveau conservateur qui demande la reprise des travaux pour achever la première tranche et procéder au minimum à remise en état de l’intérieur du petit donjon, ainsi que des accès avec la tourelle d’escalier.

Un accord intervient sur la consolidation des remparts, à raison de tranches annuelles de    100 000 Francs environ. Travaux et financement seront réalisés sous la surveillance de l’architecte des bâtiments de France.

Il est convenu également, en 2000, d’établir un nouveau PAT pour démarrer une nouvelle tranche aussitôt que possible, le maire indiquant au conservateur que les ressources financières présentes ne lui permettent pas de programmer une tranche aussi importante de travaux avant quelques années.

 

2000  Le PAT détaillant les travaux de la seconde tranche est envoyé à la commune; il prévoit un programme de travaux estimés à 525 000 Francs HT (soit environ 350 000 Francs).

Le programme semble sur certains points trop luxueux  et devrait être revu pour réduire certaines prestations jugées non nécessaires.

Des sommes importantes sont prévues pour des échafaudages et une grue (prix de 600 000 Francs) qui pourraient être revues à la baisse.

 

2002  La municipalité ayant des travaux à réaliser sur l’ensemble de la commune et compte tenu des ressources financières possibles, décide de prolonger la pause initiée en 2000, d’en informer la DRAC, en précisant cependant qu’elle s’engage à poursuivre les tranches annuelles de consolidation des remparts, à hauteur de 120 000 Francs environ.

 

2004  Devant l’importance des travaux à exécuter pour remettre en état et rénover la mairie qui avait subi un incendie, la commune malgré l’insistance de la DRAC, maintien la pause sur l’exécution des travaux de sauvetage du château et le report de la tranche suivante.

Continuant cependant ses travaux sur les remparts et en particulier sur la basse-cour, la commune décide de consacrer la tranche annuelle à la rénovation et à la remise en état de la maison dite du « gardien ». Travaux qui seront poursuivis jusqu’en 2005.

2005  La municipalité ne pouvant poursuivre les travaux de sauvegarde et ce pendant encore plusieurs années, plusieurs membres d’associations se réunissent pour trouver des solutions à la sauvegarde du château (des dégradations nouvelles ayant été constatées et les problèmes de sécurité se posant de plus en plus au point de devoir prendre des mesures plus restrictives sur les visites de ce site).

Après analyse des solutions possibles, il est proposé de créer une association de sauvegarde pour réaliser un minimum de travaux de sécurisation au départ et si possible ultérieurement de prendre dans une certaine mesure la relève de la municipalité pour conduire les travaux de restauration et ensuite réaliser des animations et expositions afin de récolter des fonds.

Une étude complète de possibilités de financement et des travaux à entreprendre en priorité est conduite par monsieur Maurin.

Des contacts sont pris avec la DRAC pour connaître les taux de subvention possibles et dans quelle mesure l’association pourrait prendre la relève de la commune pour mener à bien, dans les années qui suivent, les travaux de sécurisation et de sauvegarde qui s’avèrent urgents.

La réponse étant favorable, il est décidé de créer cette association, d’établir les statuts et de venir présenter ce projet au conseil municipal en décembre, pour obtenir l’accord de la municipalité et le délaissement de la commune en tant que propriétaire des lieux afin de pouvoir obtenir toutes les aides possibles et conduire en tant que « maître d’ouvrage » les travaux prévus, en accord avec la DRAC.

La solution du bail emphytéotique semble la seule possible.

Il est également envisagé de faire appel à des chantiers de jeunes. Des contacts sont pris avec le Club du Vieux Manoir, qui semble favorable pour une intervention dès 2006, si les différents responsables sont d’accord sur la participation aux travaux prévus.

La majorité du conseil municipal après avoir écouté et discuté ce projet donne son accord sous réserve de propositions plus précises qui seront examinées en janvier prochain après une réunion commune avec la DRAC qui souhaite connaître les détails du projet présenté par l’association et les délégations que la commune envisage d’accorder à cette association.

 

2006  Suite aux décisions du conseil et aux contacts pris avec la DRAC par l’association, une réunion est programmée pour le 14/02/2006. Elle réunira à la mairie les principaux responsables concernés (Conseillers, Conservateur, Architecte, membres du bureau SCH).

Après l’exposé de monsieur Maurin sur le rôle de SCH, son programme de sauvegarde, ainsi que les précisions apportées sur le calendrier et le contenu des tranches de travaux prévues, le conservateur indique qu’il est prêt à apporter son aide et sa contribution au programme proposé.

Un compte rendu de cette réunion est établi par la DRAC sur les programmes retenus pour les 2 ou 3 prochaines années et les financements possibles sous réserve de l’accord de certaines collectivités (Région, Département).

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